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Notes Lunatiques

2 janvier 2010

Jour 112 : en pleine révision de master recherche, ne pas déranger

Plus qu’un pdf de 41 pages et j’ai fini le cours de matériaux pour le génie électrique ! (champagne !)

 

16h13 – putain, je devais m’y mettre à 15h ! – reste 41 pages

16h31 - reste 37 pages

Oh baby, baby
How was I supposed to know
That something wasn't right here
Oh baby baby
I shouldn't have let you go
And now you're out of sight, yeah
Show me, how you want it to be
Tell me baby
'Cause I need to know now what we've got

 

17h42 – reste 36 pages (et oui, la première était une page de titre)

“my lonelineeeeess is Kiilling meeee (petite voix aigue : killing me !)”

 

17h56 – le chien hurle à la mort, je le soupçonne d’essayer de se suicider en se pendant avec les fils de sa clôture.

« Giiiimme a siiiiIIiign, Hit me baby one more time ! »

 

18h15 – “still believe!”

 

19h02 – “Boys and girls of every ages, wouldn’t you like to see something strange ?” - reste 33 pages

 

Conclusion : les paroles d’une chanson de Britney Spears se retiennent environ 2,5 fois plus vite qu’une page de cours sur la permittivité électrique. Il est temps que les vacances se terminent. (note pour moi-même : la rédaction de ce post constitue en soi un échec dans ton programme de révision.)

babyomt

Purée depuis le temps qu'elle s'entraîne elle doit être rendue au moins

à son troisième doctorat, cette fille ! Comment ça, "non-je-crois-pas" ?

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23 décembre 2009

le visionnaire de l'an 2000 (mais non pas paco rabanne !)

Résumé des épisodes précédents de la minute précédente : suite au bug de l'an 2000, les personnages des 2 minutes du peuple se voient dépannés par un humain-de-l'an-2000-tel-qu'imaginé-dans-les-années-60, qui vient leur transmettre la technologie du 21è siècle...

...

Conclusion : François Pérusse est PC, et Seven, c'était son idée !

13 décembre 2009

Jour 92 : Ahhh, la beauté du défonçage de crâne au coup de pied marteau au petit matin...

I HAVE SURVIIIIVED !

Ce week-end j’ai assisté à un sympathique stage de tae kwondo, noble art coréen aussi esthétique que potentiellement destructeur. On y apprend des méthodes de combat à base de coups de pied virevoltant, qu’ils soient perforants ou fouettés, qui permettent à coup sûr d’arracher des têtes avec grâce.

Mais pour ceux qui comme moi ne se sentent pas vraiment l’âme guerrière, la beauté de ce sport (des arts martiaux en général) réside surtout dans l’apprentissage de la maîtrise de son corps (souplesse, dynamisme, précision et force tout en un) et… bon, ok, pour peu que le gars en face ait un bon plastron sur le torse, dans la redécouverte du plaisir simple et primaire d’enfoncer son talon tournoyant à toute vitesse dans les côtes de l’adversaire, que l’on aura mentalement attifé d’une tête haïe.

« Dansez, dansez ! » nous disait le vénérable maître 9è dan-trop-fort-qui-saute-partout-à-presque-60-ans-et-qui-parle-avec-l’accent-coréen. Et ben c’est ça les arts martiaux. Une danse dangereuse qui révèle les possibilités insoupçonnées de votre corps.

 

taekwondob1

 

Bon, à vrai dire, ça a plutôt tendance à ressembler à ça...

taekwondo2b

7 décembre 2009

Les aberrations de Copenhague

bear

« L’affaire de l’environnement, c’est pas une idéologie, c’est pas une lubie, c’est pas un truc, c’est pas une tactique, c’est pas un positionnement, c’est une conviction. »

 

Alors que le sommet de Copenhague est dans toutes les têtes, notre bon ami Nicolas a énoncé ce bel hommage à la grammaire française à l’occasion du conseil national de l’UMP du 28 novembre dernier… Pendant qu’à l’extérieur, une demi-douzaine de grosses cylindrées lustrées attendaient, moteurs rugissant, leurs ministres de propriétaires. C’est qu’il ne faudrait pas qu’elles attrapent un coup de froid au cours de la bonne heure qu’ont durée les discours.

(source : édition spéciale du 04/11)

 

Entre le matraquage de documentaires culpabilisants et le faites-ce-que-je-dis-pas-ce-que-je-fais de certains, il ne faut pas attendre des gens qu'ils changent de mentalité sans broncher. Des fois j'ai l'impression qu'on n'est pas sorti de l'auberge...

5 décembre 2009

Jour 83 : Spätzle !

Je déclare lancée la fête des lumières, immanquable événement dans notre belle ville de Lagdanum.

Du coup hier soir pour démarrer les festivités, nous sommes allés fait un tour dans le sympathique marché de Noël monté pour l'occasion sur la place Carnot. Entre stands en bois et guirlandes lumineuses multicolores, nous avons trouvé à grailler un arsenal de trucs bizarres aux noms fleurant bon l'Alsace.

Et que mangent les étudiants quand ils sortent de leur piole ?

spatzle

DES PÂTES !!!

Bon, c'est ce soir que les choses sérieuses commencent !
Et ce coup-ci, on oubliera pas de charger la batterie de l'appareil photo !

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28 novembre 2009

Laser Ninja

Les copains, j’ai une information d’importance capitale à vous annoncer :

Lou 5 est sorti !!!

 

lou5

Quoi ?

Pour les gosses ?

Mais naaaaaan…

 

Lou, c’est une petite gamine blonde, qui avec son style bien à elle retrace dans son journal intime moments importants et petits déboires de sa vie de collégienne.

A raison d’alternativement une année scolaire ou un été par tome, on voit Lou grandir et évoluer dans un univers déjanté aux couleurs acidulées, entre expériences sentimentalo-artistiques et complots pour trouver un mec à sa geek et immature de mère.

 

Le premier constat, y a pas photo, c’est que c’est… très rose. Y en a partout. Et y a une gamine blonde, 12 ans et haute comme trois pommes dans le premier tome, qu’on voit jouer à la barbie et coudre des fleurs à ses pantalons… Douteux, hein ? J’ai commencé à lire la série bien avant que sa popularité ne prenne de l’ampleur auprès des petites filles de tout poil (elle est publié dans le même magasine que Titeuf) ; mais au lieu d’une fiction mièvre destinée aux moins de 10 ans, j’y ai trouvé une histoire à l’ambiance presque onirique, à la trame très dynamique et assurément complètement barrée, évoquant les étapes de l’adolescence avec une étonnante justesse.

Justesse qui a d’ailleurs converti tous les réfractaires au rose bonbon à qui j’ai eu l’occasion de prêter mes tomes. A votre tour, maintenant !

 

Pour ceux qui connaissent déjà je ne vous dirai rien sur ce qui se passe dans le tome 5, ça gâcherait, mais y a du lourd. Si, juste un truc, mais vous l’aurez déjà compris : il répond au mystérieux nom de Laser Ninja… Je vous laisse chercher ce que ça peut bien être…

lou

27 novembre 2009

Jour 76 : pensée philosophique du jour de 2h du mat

deux verres de vodka-jus de pommes, c'est assez pour délirer,
mais citrouilles redeviennent les éléphants roses, quand sonne minuit passé.

note pour plus tard : expérimenter une valeur étalon de 4 verres pour espérer être encore mûre pour le TD de maths du lendemain matin.

J'espère que les serpentins n'ont pas été trop chiants à nettoyer Binôme.
En même temps, tu l'as bien cherché.

25 novembre 2009

Jour 74 : cours d'économie chez les ingés

eco1bis

eco2

D'entraînement à la tablette graphique j'ai bien besoin encore. Sinon c'est pas inintéressant d'avoir des cours sur la mondialisation... J'espère seulement que je me ferai au jargon.

19 novembre 2009

Le hérisson et le camélia

Ouais, je sais, ça fait un moment. Je suis ces jours-ci accaparée par un bras de fer contre un virus hivernal, comme on dit on ne peut pas être à la fois au four et au vaccin. (Blague pourrie du jour, Done.) Et avant qu’on me pose la question pour la 33è fois (ah, ça racle la gorge), NON ce n’est pas la grippe A.

 

Je m’offre un petit interlude dans mon quotidien de sale reniflarde potentiellement contagieuse, pour partager avec vous le livre que je viens de finir. Ce n’est pas la révélation du siècle, puisqu’il s’agit de l’élégance du hérisson, best-seller français du moment et bardé de prix à ne plus avoir de place en quatrième de couverture pour les inscrire. Rien que pour le plaisir d’être à contre-courant, j’avais décidé de ne pas l’acheter, mais j’aimais bien la bouille de Josiane Balasko dans l’adaptation en film, et j’avoue, j’ai craqué. Me voilà donc un bon mouton, qui a envie de parler littérature, la cervelle encore fumante de l’émotion des dernières pages.

 

h_risson

L’histoire, déjà, pour ceux qui ne connaissent pas encore : l’élégance du hérisson, c’est les réflexions croisées de deux habitantes d’un immeuble, respirant à plein nez la froide et hautaine bourgeoisie parisienne, et toutes les névroses qui vont avec. La première est la concierge de l’immeuble ; vieille, laide, ronchon, solitaire, et tout ce que vous pourrez imaginer chez une concierge, elle s’efforce depuis trente ans de correspondre à l’archétype de sa profession pour cacher une étonnante double vie : le temps qu’elle ne passe pas à sortir les poubelles de ses employeurs, elle le consacre à s’imbiber de culture et à s’élever à un niveau d’instruction qu’ils n’auront jamais eux-mêmes. La deuxième est la petite fille vivant au quatrième. Surdouée parmi les surdoués, elle a d’ores-et-déjà compris l’ineptie de la vie d’adulte. Elle s’est donc donnée jusqu’à la fin de l’année scolaire pour rapporter dans un journal pensées profondes et expériences du monde intéressantes, histoire de vérifier qu’il n’y a vraiment rien qui vaille la peine de continuer cette existence auxquels ses parents s’acharnent si futilement à donner un sens à coups de grandes ambitions. Si rien de neuf, le jour de ses 13 ans, elle se suicidera.

 

A quoi s’attend-on, dans ce beau programme ? Humhum, la remise en cause du secret de la concierge, bien sûr. Et est-ce que la gamine se suicidera ? Au style de la quatrième de couverture et des premières pages, ça sent aussi les monologues philosophico-intellectuels à plein nez. Et ça, vous n’y couperez pas.

De part ses personnages eux-mêmes, et de part le propos, on va vite tomber dans les grandes questions existentielles et autres digressions alambiquées. Pour un roman critiquant l’insipidité de riches trop satisfaits de leur éducation, ça peut laisser penser que c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Après, ‘faut voir. Il y a des digressions qui en valent la peine.

Et là où notre hérisson gagne, c’est que ce n’est pas de belles tournures pour brasser du vide ; il utilise la beauté de la langue pour porter des idées, ce qui est pour qui y est sensible ma foi fort délectable. Mais la qualité de l’essai philosophique fait le grand défaut du roman. Pour avoir vu la bande annonce du film, je l’attendais, moi, le grand chamboulement qui allait mettre le zouk là-dedans, et peut-être empêcher une gamine de se buter aux somnifères. Et ben… Disons juste que le temps de positionner les personnages et leurs penchants philosophiques, le livre est bieeen entamé.

Bien que tout aussi méditative, la deuxième parie est donc beaucoup plus intense. Il est juste dommage d’avoir eu à attendre autant pour démarrer, pour moi en tout cas un roman même « littéraire » se doit d’être au service de la distraction du lecteur autant qu’un autre.

Du coup, mon verdict ? J’ai quand même été bluffée par les propos de notre concierge, même si moi aurais parfois préféré qu’elle causât plus simplement. Mais c’est ce que j’attends de la littérature en tout cas. Et si ça peut être porté par une histoire gouleyante… Et bien, du coup, c’est la partie intense qui m’a marquée et qui me reste, c’est d’ailleurs pour ça que la fille se retrouve à taper une critique avec les dernières pages encore dans la tête au lieu de réviser ses maths en se droguant à l’Efferalgan. Après, si vous ne jurez que par les courses poursuites et les rebondissements endiablés, je vous dirai que ce n’est simplement pas un roman d’un genre fait pour vous. En ce qui me concerne, le hérisson m’a vaincue. Et non je ne vous dirai pas le rapport avec les camélias, vous avez qu’à lire le livre vous-mêmes.


9 novembre 2009

Jour 58 : de l'attraction du gastéropode vers le côté obscur de la force

Suite du poste précédent.


Je me réveille sous les acclamations et les applaudissements. Interdite, j’attends que ma vision me revienne, et dans la faible obscurité, aperçois le centre d’attention de tous les élèves. J’ai été poussée sur le côté pour faire place à un autre cobaye, qui chancelle à présent bizarrement sur place, comme si on le rouait de coups de poing invisibles. Il titube quelques instants sous les souffles retenus, et brusquement rebondit sur ses appuis, dans un rugissement de colère à ébranler le cœur hypertrophié du prof. Comme si les attaques mentales ne parvenaient qu’à l’enrager de plus en plus, il se jette sur celui-ci et l’assaille de coups haineux. La lumière se rallume, et il se retrouve nez à nez avec un mannequin grossièrement déguisé en prof, avec un collier en fausse dent de requin et une perruque blonde filandreuse. Avant d’avoir eu le temps de comprendre ce qui lui arrive, il est chaleureusement félicité et le prof lui accorde même une bourrade sur l’épaule.


Il revient ensuite vers moi avec un sourire mi-narquois, mi-compatissant.

« Alors, notre Belle au bois dormant est enfin disposée à reprendre l’entraînement ? »

Je lui lance un regard mauvais qui me donne sûrement plus l’air d’une gamine boudeuse que d’une alchimiste vindicative, et reprends la place que cobaye n°2 vient de quitter. Le prof me balance un « prête ? », et actionne le levier. Les voix reprennent, et j’ai beau faire, je les trouve toujours aussi flippantes et oppressantes. Juste envie de me rouler en boule et de ne plus bouger.

« Et bien, n°11, on dirait que tu veux rester une limace toute ta vie ? S’esclaffe le prof.

- Nan.

- T’as une drôle de façon de le montrer. »

Soudain les murmures s’estompent, laissant place à une litanie railleuse.

« Looser, looser ! » Scandent les voix à l’unisson.

Le noir complet me donne la folle impression que ce sont les élèves qui récitent ça, en me pointant vers moi un doigt accusateur.

« Purée, c’est relou, arrêtez.

- Looser, looser !

- Arrêtez, c’est pas vrai…

- Looser, looser !

- ARRETEZ ! »


A chaque mot prononcé, j’ai l’impression de sentir monter d’un degré la température de mon sang. Je commence à bouillonner d’une énergie formidable, venue d’on ne sait d’où, et qui ne demande qu’à sortir, sortir…

Propulsée comme une cocotte-minute mal fermée, je bondis sur la machine du fond de la salle, et attrape une télécommande portant un gros bouton rouge qui présente le même symbole que le levier. Continuant ma folle escalade, je me pends par une main sur un bras articulé, relié d’un côté à la machine, de l’autre à une parabole encore fumante, pointée vers le morceau de carrelage qui me supportait quelques secondes plus tôt. Le bras se plie sous mon poids, et la parabole se tourne vers la tignasse jaune du prof, comme un T-Rex découvrant sa proie.


« Et maintenant, Monsieur, si j’appuie sur le gros bouton rouge, là, est-ce qu’on saura si vous appartenez à la classe des mollusques ?

- Purée déconne pas, petite. Tu t’es un peu trop échauffée, là. (Il pousse un rire nerveux.) Vous n’avez pas encore eu les cours de prévention sur le côté obscure ? Parce que tu tiens pas un bon karma, là, crois-moi.

- Je veux qu’on arrête le cours TOUT-DE-SUITE. Et que vous me dispensiez des prochaines de ces séances débiles. »

Le prof lève les bras en l’air.

« Ok, ok, ce que tu veux. Lâche-ça maintenant. »

Avec une moue grognonne, je me glisse jusqu’à la terre ferme et repose la télécommande sur le tableau de bord de la machine. Encore frémissants, les élèves sortent en silence de la salle, certains me lançant des regards déconcertés. Le prof s’avance une dernière fois vers moi.

« Alors, on dirait que tu commences à piger le truc, hein ! »


J’ai l’étrange impression de m’être faite avoir, là.

darkslug

Jeune lecteur innocent, rejoins-moi du côté obscure de la Forsss...sslurp.


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